En 2011, Elodie et Adrien s'engagent dans une mission sanitaire et de formation avec l'ONG SOS Village d'enfants à Douala. L'expérience est aussi riche que déboussolante.

Il faudra attendre 2021 pour qu'Adrien y retourne et fasse la rencontre de Verlain. Ce dernier,plein d'envies et de projets, est confronté aux difficultés de son pays. En échangeant, l'idée, de se lancer ensemble dans la formation de jeunes écartés de la scolarité, avec leurs connaissances respectives, est née. 

Le constat est le suivant : 

Sans soutien familial (pour ne pas mentionner le fait que certains parents préfèrent voir leurs enfants travailler avec eux dans les champs), certains enfants se retrouvent écartés du système scolaire, ce qui les conditionnera plus tard à travailler à la sauvette en vendant arachides, mouchoirs, pains ou tout autre denrées quotidiennes sur le bord des routes.

Parallèlement, le gouvernement ne met aucun moyen dans la formation des jeunes dans ce pays où tout est à faire, notamment dans les métiers artisanaux. Par conséquent, beaucoup de main d'oeuvre qualifiée provient de l'étranger.

Ce n'est pas une idée de génie plus mais plutôt un rêve, pour Verlain à l'époque : ouvrir un centre de formation pour faire en sorte que ses frères, soeurs, neveux et nièces se voient apte à apprendre un métier pour en vivre par la suite...

Ainsi commence l'aventure.

Musa, c'est le genre botanique qui rassemble les plantes à fleur tels que les bananiers. C'est pour cela et pour tout ce que ça à de sens pour le Cameroun et de voir s'élever nos apprenants que nous avons choisi ce nom pour notre projet.